Les aliments néfastes et bénéfiques pour son microbiote
Pour préserver notre flore intestinale en bonne santé, il convient de se poser la question de notre alimentation. Doit-on réduire, voire éviter certains aliments potentiellement néfastes. Au contraire, quels aliments bénéfiques doit-on privilégier ? Encore une fois, il s’agit d’une question individuelle, ce qui est bon pour une personne pourra être mauvais pour vous. Une solution simple : restez à l'écoute de votre ventre, il vous parle!
Les aliments potentiellement néfastes pour le microbiote intestinal
Trois aliments sont potentiellement néfastes pour le microbiote intestinal : le lait, le gluten et le sucre. Découvrez quelles précautions prendre pour votre organisme.
La consommation de lactose à limiter chez certains pour le bien de votre microbiote intestinal
Le lait et le lactose. Le lait contient du lactose. Dans notre organisme, ce sucre est digéré grâce à une enzyme : la lactase, normalement libérée par la muqueuse intestinale. Chez les personnes possédant une muqueuse en bon état et une lactase normale, la consommation de lait se passe bien. Par contre, chez les individus ayant une activité lactasique abaissée la tolérance au lait sera diminuée, voire quasiment nulle. Les situations dans lesquelles l’activité lactasique est moindre sont nombreuses : terrain défavorable, baisse avec l’âge, atteinte de la muqueuse intestinale (hyper-perméabilité, intestin irritable), inflammation intestinale (allergies alimentaires). Il s’ensuit une mauvaise absorption du lactose ; ce dernier se retrouve en quantité anormale au niveau du côlon, avec pour conséquence des troubles digestifs importants.
De plus, en cas de fragilité intestinale, les protéines contenues dans le lait, comme la caséine, sont susceptibles de franchir la muqueuse et de passer dans le sang, entraînant des phénomènes inflammatoires. Ces réactions inflammatoires peuvent induire des pathologies auto-immunes ou chroniques.
Une attention particulière au gluten chez les personnes intolérantes
Le gluten est un ensemble de protéines contenues dans certaines céréales comme le blé, l’orge ou le seigle…, mais également caché dans de très nombreux aliments manufacturés. Le gluten perturbe l’équilibre du microbiote (perte de diversité) et altère la qualité de la muqueuse intestinale en créant une inflammation digestive chronique.
Chez les personnes allergiques, le gluten est responsable de la maladie cœliaque qui nécessite un régime absolu d’exclusion. Parallèlement, on estime que 10 % de la population présente une intolérance au gluten, c’est-à-dire une sensibilité plus ou moins importante qui entraîne une gêne digestive variable : certaines personnes trouveront une amélioration rapide en réduisant simplement l’apport en gluten dans leur alimentation (pain ou pâtes sans gluten), alors que d’autres devront s’astreindre à un régime plus strict pour améliorer leur bien-être. On parle de seuil de tolérance individuel.
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Le sucre : un perturbateur reconnu de la flore intestinale
Le sucre est également un perturbateur du microbiote, en favorisant la croissance de certains micro-organismes au détriment d’autres. On parle de dysbiose. Le sucre favorise notamment la croissance de Candida albicans, une levure opportuniste et invasive. L’impact de l’infection par Candida albicans est variable, en lien avec l’altération du microbiote : la fatigue chronique est toujours présente, accompagnée de troubles intestinaux, de prise de poids, de migraine, d’irritabilité…
Au niveau alimentaire, il faudra supprimer les produits fortement sucrés, comme les sodas, les glaces, les gâteaux, les ajouts de sucre, et surtout les aliments ultra-transformés et leurs sucres cachés. Attention également aux produits sans goût sucré mais qui possèdent un index glycémique élevé, comme le pain blanc, les frites…
Une prise en charge naturelle d’une infection à Candida albicans est possible, associant une réforme alimentaire avec réduction du sucre, un renforcement du microbiote individuel (endogène) pour lutter contre la dysbiose, et un complément anti-infectieux type ail ou extrait de pépins de pamplemousse.
Les aliments assurément bénéfiques pour la flore intestinale
À l’inverse, certains aliments peuvent jouer un rôle très positif sur notre microbiote intestinal, il s’agit notamment des végétaux et des bonnes graisses.
Les végétaux, riches en prébiotiques, protecteurs du microbiote
Les végétaux sont riches en prébiotiques. Les prébiotiques servent d’aliments pour les bactéries bénéfiques du microbiote qui les digèrent au niveau du côlon en libérant des composés protecteurs : les « acides gras à chaîne courte », notamment le butyrate et le propionate. Sans entrer dans le détail, citons l’exemple du butyrate qui serait capable d’inhiber la prolifération des cellules anormales, ou dont la diminution serait impliquée dans la rectocolite hémorragique. Les végétaux permettent donc au microbiote d’assurer un rôle métabolique protecteur dans l’organisme.
Les végétaux colorés sont également importants, au travers de leur richesse en polyphénols qui bénéficient également de vertus prébiotiques avérées. Les végétaux riches en polyphénols sont par exemple le curcuma ou la myrtille.
Les graisses insaturées comme les Oméga-3 pour le développement harmonieux du microbiote
Les bonnes graisses sont les graisses insaturées, par opposition aux graisses saturées présentes dans les produits industriels, les fritures, la viande rouge… Les composés majeurs parmi les graisses insaturées sont évidemment les Omega-3, connus pour leurs effets anti-inflammatoires. Grâce à ces effets, les Omega-3 permettent un développement harmonieux du microbiote et favorisent l’étanchéité normale des muqueuses digestives.
Lorsqu’ils sont apportés en quantité suffisante et sur le long terme, les Omega-3 exercent des actions bénéfiques démontrées sur le système cardio-vasculaire et sur le système nerveux.
Notre guide pratique pour tout savoir sur le microbiote intestinal
Le microbiote joue un rôle fondamental dans les défenses naturelles de notre organisme. Pour rester en pleine forme, il est important de maintenir sa spécificité et sa diversité. Découvrez notre dossier du mois pour en savoir plus.
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