Les facteurs en cause du syndrome prémenstruel
Les causes du syndrome prémenstruel sont divers. Toutefois, le mode de vie de notre époque entraîne des dérèglements sur le corps humains. Ceci a tendance à amplifier les signes. Parinat fait le point sur les différents facteurs du SPM.
Le syndrome prémenstruel, un déséquilibre hormonal ?
Il y a quelques années, on associait systématiquement le syndrome prémenstruel à un déséquilibre hormonal et notamment à un excès d’oestrogènes.
Aujourd’hui, on sait que les hormones ont un rôle à jouer dans le SPM, mais seulement pour certaines femmes. Puisque l’excès d’oestrogènes peut être responsable :
- du gonflement des seins
- de tensions douloureuses mammaires ayant une influence sur les neurotransmetteurs du cerveau gérant :
- l’humeur
- le comportement
- le sommeil.
Les déséquilibres des processus biologiques
Un déséquilibre hormonal relatif
Le syndrome prémenstruel est attribué à un déséquilibre entre les oestrogènes et les progestérones, marqué par un excès relatif d’œstrogène et une insuffisance de progestérone.
Pour comprendre ce mécanisme, il faut parler de petites molécules que l’on appelle « les seconds messagers ». Telles une clé qui ouvre une serrure, les hormones se liant à ces récepteurs vont « ouvrir une porte » et déclencher une cascade de réactions chimiques dans les cellules.
A savoir : La sensibilité des récepteurs aux hormones peut varier au cours du cycle menstruel et devenir extrêmement sensible chez certaines femmes présentant le syndrome prémenstruel.
Un déséquilibre des prostaglandines
L’excès de prostaglandines favorisant l’inflammation contribue également à l’apparition du syndrome prémenstruel.
En effet, certaines prostaglandines favorisent le déclenchement d’une inflammation physiologique mais celle-ci est contrebalancée par l’action complémentaire d’autres prostaglandines « anti-inflammatoires ».
Un déséquilibre ionique
Lorsqu’un déséquilibre ionique apparaît, l’organisme peut alors être hypersensible aux spasmes, aux contractions, aux crampes et aux douleurs. C’est ce qui semble se passer dans un grand nombre de syndromes prémenstruels dans lesquels les syndromes douloureux et les spasmes dominent.
Un dysfonctionnement des neurotransmetteurs
Certaines formes du syndrome prémenstruel peuvent se manifester par de nombreux signes psychiques. Dans ce cas, il s’agit le plus souvent de déséquilibre des neurotransmetteurs. Les plus importants par ordre de fréquence sont les troubles de la sérotonine puis de la dopamine et de la mélatonine.
La sérotonine est un neurotransmetteur ayant de nombreuses fonctions dans le cerveau :
- être plus serein, permettant de prendre du recul
- être apaisé
- mieux gérer le stress et l’impulsivité
Elle est également impliquée dans la bonne humeur, le sommeil, le contrôle de l’appétit et de certaines fonctions cognitives
A savoir : Une baisse de l’activité de la sérotonine cérébrale a été observée au cours du syndrome prémenstruel à manifestations psychiques. Ce déséquilibre serait responsable de troubles dépressifs avec irritabilité, impulsivité et agressivité ressentie par certaines femmes avant les règles. On attribue à la dysfonction de la sérotonine d’autres signes également invalidants tels que la compulsion vers le sucre en soirée. Enfin, la sérotonine inefficace aboutit à des réveils nocturnes avec une forte agitation mentale.
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