Comprendre les phénomènes inflammatoires avec l’écrivain François Légende
Nous connaissons tous les inflammations dont nous souffrons parfois, mais comment le corps gère-t-il ces phénomènes ? Découvrez l’explication simple et imagée de l’écrivain François Légende.
Au feu les pompiers, y’a ma maison qui brûle : comprendre les phénomènes inflammatoires
Imaginons un pays merveilleux, où le climat est exceptionnellement tempéré. Il ne fait jamais trop chaud, ni trop froid. Les habitants se promènent généralement en bermudas pour les hommes, et en jupes pour les femmes. Éventuellement, ils passent un gilet pour finir la soirée.
Le seul vrai problème dans ce pays, ce sont les incendies. Régulièrement, des feux se déclarent, à différents endroits, dans les hauteurs ou dans les plaines, dans les zones isolées ou dans les villes. Et le responsable de ces incendies, c’est un pyromane. On l’appelle Pyromane Le Grand parce que c’est un géant, il est massif, sanguin et rougeaud, agressif et violent.
Heureusement, un système d’alerte très performant a été mis en place, et dès qu’un incendie est repéré, où que ce soit, c’est la mobilisation immédiate des pompiers : sirènes hurlantes, grande échelle déployée et lances déversant des flots d’eau. Généralement, en quelques minutes, l’incendie est maîtrisé et les dégâts restent limités.
Parfois, malgré tout, un incendie prend une importance inhabituelle, plus violent, plus soudain, plus intense. Les pompiers se mobilisent, fidèles à leurs principes, mais ils peinent à circonscrire les flammes. La zone de feu s’étend, le sol est rougi, les pompiers sont débordés. Alors, il faut faire appel à des moyens supplémentaires, venus de l’extérieur, comme des canadairs qui déversent leurs énormes masses de liquide rougeâtre. C’est parfois long et ravageur, mais le feu finit toujours par être maîtrisé.
Pyromane Le Grand est un chef de bande, il commande de nombreux pyromanes qui lui obéissent au doigt et à l’œil, et qui se chargent de déclencher les départs de feu. C’est compliqué mais la police ne reste pas inactive : chaque fois, les incendiaires sont pourchassés, arrêtés et jetés en prison. Ce jeu de gendarmes et de voleurs perturbe ouvertement la vie du pays.
En revanche, ce qui est beaucoup moins visible aux yeux des habitants, c’est que Pyromane Le Grand a un petit frère, Pyromane Le Petit qui est au contraire chétif et pâlot, taiseux et discret, aussi sournois qu’un serpent. Pyromane Le Petit travaille toujours seul, à l’abri des regards et sans bruit. Son but n’est pas de créer une flambée majestueuse et démonstrative, non, son objectif est de détruire le sous-sol, en petites flammèches tièdes qui se propagent partout, sans que soit donnée l’alerte, sans mobiliser les pompiers qui restent ignorants de ce drame souterrain, sans inquiéter la police qui dort sur ses deux oreilles. Pyromane Le Petit construit son projet, il insinue une fumée invisible qui intoxique le pays de l’intérieur.
Pyromane Le Petit attend son heure, tranquillement terré dans les entrailles de sa victime, et quand son action néfaste se révèlera au Monde, on ne sait ni où, ni quand, il sera trop tard.
Comprendre l’inflammation de bas-grade
Ce pays, c’est notre corps, et les incendies sont les phénomènes inflammatoires.
Il existe deux types d’inflammations. D’abord l’inflammation aiguë, que nous connaissons tous : il s’agit d’une douleur forte ressentie à un endroit précis du corps, avec chaleur, gonflement et rougeur. Bien sûr, dans le texte de François Légende, vous aurez reconnu Pyromane Le Grand. En cas d’inflammation aiguë, chacun agira selon ses convictions, par l’administration de médicaments anti-inflammatoires comme le très populaire Ibuprofène, soit par des méthodes naturelles avec des plantes ou des huiles essentielles. Précisons malgré tout que l’inflammation aiguë est une réaction de défense normale de l’organisme, contre des agresseurs chimiques, toxiques, microbiens, traumatiques ou environnementaux.
L’inflammation permet l’élimination de ces agresseurs et garantit la réparation des lésions. Le processus nécessite la mobilisation de cellules spécialisées comme les macrophages et les lymphocytes (nos pompiers) et des molécules de communication : les cytokines (nos sirènes d’alerte). Il semble évidemment préférable de laisser la Nature faire son œuvre protectrice plutôt que d’abuser de médicaments qui bloquent le mécanisme naturel.
Mais il existe aussi une inflammation discrète et sourde, de nature chronique, sans rougeur ni douleurs, appelée « inflammation de bas-grade ».
Voici donc Pyromane Le Petit. Cette inflammation de bas-grade n’est pas visible, elle n’est même pas ressentie par l’organisme qui continue à vivre normalement. Mais généralement, avec le temps, le problème s’aggrave lentement et régulièrement. Il peut s’agir d’une personne ayant une alimentation mal équilibrée (trop de viande, pas assez de légumes verts), d’un fumeur, d’une personne consommant trop souvent ou massivement de l’alcool, ou d’une personne souffrant d’une allergie alimentaire mal gérée ; de nombreux autres facteurs existent : le stress, l’excès de poids, le syndrome métabolique, la sédentarité...
Les conséquences d’une inflammation de bas-grade n’apparaitront pas brutalement mais le phénomène induira des dysfonctionnements progressifs dans l’organisme, avec des impacts variables selon les personnes, en fonction de prédispositions individuelles (notion de terrain). Tous les organes peuvent être concernés, citons principalement les problèmes cardio-vasculaires, les douleurs articulaires, les atteintes dégénératives, les manifestations auto-immunes…
De toute évidence, la prise en charge d’une inflammation de bas-grade passe par une meilleure hygiène de vie (tabac, alcool, activité sportive), par une réforme alimentaire de type régime méditerranéen, incluant la consommation d’ingrédients naturels : Omega-3, Curcuma, polyphénols… Sans oublier un renforcement du système digestif, en raison de l’action délétère de l’inflammation sur les muqueuses digestives (hyper-perméabilité) et sur le microbiote (dysbioses, candidoses).
Avertissement : Cet article est à but informatif, sans visée commerciale. PARINAT commercialise uniquement des Compléments alimentaires et l’inflammation aiguë relève de traitements médicamenteux, hors du champ d’application de PARINAT. Par ailleurs, comme indiqué ci-dessus, la prise en charge de l’inflammation de bas-grade nécessite avant tout une réforme alimentaire et une adaptation du mode de vie, sans lesquelles la consommation de Compléments alimentaires est inutile. Nous recommandons les conseils d’un professionnel de la Santé afin de mettre en place un protocole adapté à chacun.
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